Le marché immobilier à Marseille
Le marché de l’immobilier à Marseille est en hausse malgré la crise. La conjoncture est favorable aux investisseurs, car les prix commencent à se stabiliser. On note une hausse de 8,1% annuelle dans 7 des arrondissements de la Cité phocéenne. Focus sur son marché immobilier et ses particularités comparées aux autres métropoles françaises.
Des prix en hausse
Les prix de la ville de Marseille sont en forte hausse. Ils prennent leur envolée. La capitale des Bouches-du-Rhône voit ses prix en hausse de 8,1% au m² (soit 3404€ au m² dans l’ancien).
Voici quelques exemples par arrondissements (source LPI-SeLoger)
- 1er (Belsunce, Noailles / + 11 % sur 1 an),
- 2e (Arenc, Les Grands Carmes / + 10,3 %),
Sur les 15 dernières années, en comparaison aux 11 plus grandes villes de France, les prix de l’immobilier marseillais sont de 45 % en dessous. Ils varient entre 1 500€/m² dans le IIIe arrondissement (le quartier de Saint-Mauront) pour plafonner à 3 900€ dans les quartiers les plus chers, comme aux Goudes dans le VIIIe arrondissement.
le 15e arrondissement, l’exception
Les prix des plus chers arrondissements de Marseille peuvent aller jusqu’à plus de 4 000€ au m². Le 15e accuse un recul du prix de son immobilier avec une chute de 14% sur un 1 an. Le prix du m² passe a 1585€.
Un marché disparate
La disparité constitue une des particularités du marché de l’immobilier à Marseille. Sur ce volet, il présente des similarités avec celui d’Aix-en-Provence où les prix des biens localisés dans une même rue varient sensiblement en fonction de son emplacement. À titre d’exemple, un appartement situé au-dessus d’un bar est moins coté par rapport à un autre dont le rez-de-chaussée est occupé par une boutique de prêt-à-porter.
Le contexte est le même à Marseille. Les candidats à la propriété ne souhaitent pas avoir de mauvaises surprises. Leurs recherches se focalisent surtout sur les quartiers les plus prisés, tels que les 7e et 8e arrondissements. Auparavant, les potentiels acheteurs ciblaient dans son ensemble un lieu, sans préférence particulière pour une rue. Ils ont changé de comportement et deviennent de plus en plus exigeants sur la localisation du bien proposé à la vente en tenant compte du montant de l’utilisation de l’appartement, des charges de copropriété par exemple. Quoi qu’il en soit, de nombreuses opportunités s’offrent aux investisseurs immobiliers à Marseille.
